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 Votre PME est-elle bien assurée ?

Votre PME est-elle bien assurée ?

Entreprendre n’est pas sans risque. Une tempête, un incendie, une inondation ou toute autre catastrophe risque d’affecter votre entreprise pour une durée plus ou moins longue, et peut vous coûter très cher. Mieux vaut donc être bien assuré. Voici cinq conseils pour avoir la conscience tranquille et vous concentrer sur ce qui vous tient vraiment à coeur : votre entreprise.

Votre entreprise et vous êtes confrontés chaque jour à de nouvelles situations et à de nouveaux risques. Hélas, vous n’avez pas toujours le temps de dresser régulièrement la cartographie de tous ces risques et de prévoir pour chacun les assurances les plus appropriées. Certaines assurances, comme l’assurance accident du travail, sont obligatoires. D’autres, comme l’assurance incendie, ne le sont pas. Pour être bien assuré, mieux vaut consulter un expert en la matière. Nos cinq conseils vous aideront à y voir plus clair.

1) Choisissez une assurance ‘tous risques’

Généralement, un contrat d’assurance est établi de telle manière que seuls les risques spécifiés sont assurés. Il n’est pas toujours facile d’évaluer correctement les risques par avance et, en outre, certains risques sont imprévisibles. Aussi, en tant que preneur d’assurance, mieux vaut opter pour une assurance incendie ‘tous risques’, grâce à laquelle vous serez couvert contre tous les dommages matériels, hormis pour les exceptions énumérées. Prenons l’exemple de la couverture vol qui exclut les cas de vol dans un bâtiment en construction. Ou encore la couverture en cas de tempête, de grêle, de pression de la neige ou de la glace, qui exclut les dégâts causés aux constructions délabrées.

 » Une assurance ‘tous risques’ est intéressante pour le preneur d’assurance puisqu’il sera assuré pour tous les risques qui ne sont pas explicitement exclus dans la police. Et en cas de discussion, la charge de la preuve repose d’office sur l’assureur « , précise Bart Bosman, Senior Underwriter Non-Life chez Vivium, une compagnie d’assurances belge qui opère via des courtiers indépendants. Monsieur Bosman souligne aussi qu’un dirigeant d’entreprise doit prêter attention à la limite :  » Nous avons développé un produit qui tient compte des dispositions légales pour un risque simple (capital assuré jusqu’à environ 1,5 million d’euros), et ce jusqu’à 6 millions d’euros « , poursuit-il.  » Le but est de garantir aux entrepreneurs une couverture aussi large que possible et de l’aligner tant que faire se peut sur l’assurance privée. « 

2) Optez pour une stratégie de long terme

La durée classique d’une assurance incendie est de un an, avec reconduction tacite du contrat d’une année à l’autre. Il peut être tentant pour le client de changer d’assureur chaque année, mais c’est oublier la vision à long terme.  » Ainsi, les entreprises dont les capitaux assurés sont importants ont tout intérêt à conclure des contrats de trois ans ou plus « , explique Bart Bosman.  » Il arrive en effet que des investissements importants soient effectués par phases et s’étalent sur une plus longue période. Dans un tel cas, il est évidemment bien plus avantageux qu’une seule et même compagnie assure le suivi du projet au fil des ans et veille à ce que l’entreprise soit parfaitement couverte à tout moment. »

3) Embarquez-vous avec un assureur adepte d’une approche multidisciplinaire

Suivant le type d’activité, le profil de risque peut varier sensiblement d’une entreprise à l’autre. Ainsi, une entreprise peut présenter un risque favorable en ce qui concerne la responsabilité civile, par exemple, mais un risque nettement moins intéressant en matière d’incendie. Les compagnies d’assurances se presseront probablement pour couvrir le premier risque, alors qu’elles se montreront nettement moins empressées pour le second.  » Les assureurs raisonnent à partir d’une rentabilité par branche d’assurance « , précise Bart Bosman.  » Toutefois, il vaut toujours mieux opter pour un assureur adepte d’une approche multidisciplinaire, qui pourra vous proposer une offre globale. Une telle approche permet à l’assureur non seulement d’effectuer une évaluation en fonction de la rentabilité par branche, mais aussi de placer au centre de ses préoccupations le preneur d’assurance, son client, dans sa globalité. De cette manière, vous serez correctement couvert et vous évitez en outre nombre de discussions en cas de problème. « 

4) Regardez toujours plus loin que le simple aspect matériel

Une compagnie d’assurances traduit un risque d’entreprise en une transaction comptable en le convertissant en un paramètre financier, mieux connu sous le terme de prime d’assurance annuelle.  » Malheureusement, de nombreuses entreprises ne pensent à cet égard qu’aux dégâts matériels « , constate Bart Bosman.  » Une assurance incendie indemnisera certes les dégâts subis par votre bâtiment et votre mobilier, mais ce n’est là qu’un seul aspect du coût total. Vos revenus pourraient disparaître temporairement parce que votre entreprise devra fermer ses portes durant quelque temps, mais les frais fixes continueront à courir pendant cette période. Parfois, l’entreprise subit aussi un manque à gagner considérable. Pour vous couvrir contre ce risque, mieux vaut opter pour une assurance complémentaire ‘pertes d’exploitation’. Souvent qualifiée d’assurance-vie pour entreprises, l’assurance pertes d’exploitation vous garantit certains revenus pendant la période où votre activité est interrompue ou tourne au ralenti.

L’assurance pertes d’exploitation vous garantit certains revenus pendant la période où votre activité est interrompue ou tourne au ralenti.

Par ailleurs, l’assurance bris de machine mérite également votre attention. Cette police couvre les dégâts occasionnés par une panne de vos machines qui provoque l’arrêt de la production. Il s’agit aussi bien de machines fixes que d’installations techniques (ascenseur et air conditionné, par exemple) ou encore de matériel roulant. « 

5) Veillez à la prévention

Personne ne sous-estime l’importance de la prévention : mieux vaut prévenir que guérir. En cas d’extension, de construction ou d’achat de nouvelles machines, nombre de dirigeants d’entreprises ne pensent aux assurances nécessaires qu’au dernier moment.  » Si vous prévoyez d’étendre vos installations, mieux vaut impliquer rapidement votre assureur (via votre courtier) dans le projet. Non seulement évaluera-t-il le risque individuel et pourra-t-il vous indiquer la prime correcte, mais il vous aidera aussi à maîtriser les risques. Il existe une différence importante entre les conseils prodigués par l’assureur et ceux qui le sont par les pompiers. Alors que ces derniers visent à sauver des vies humaines en cas de danger, l’assureur tient compte en outre des risques que court le patrimoine de l’entreprise.

SOURCE : TRENDS

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